mardi 21 juillet 2015

#Chronique : Piège nuptial - Douglas KENNEDY

Auteur : Douglas KENNEDY
Titre : Piège nuptial

Résumé du livre :


Tout quitter pour le bout du monde ? Non : quitter le bout du monde à tout prix !
Quelques règles élémentaires de survie dans le bush australien :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs.
2) Ne jamais céder aux charmes d'une auto-stoppeuse du cru.
3) Et ne jamais se laisser droguer, enlever et épouser par ladite autochtone.
Dans son village, en effet, le divorce n'est pas autorisé. Mais le nombre de veuves y est impressionnant...





nombre de pages 251

genre : roman policier

édition : pocket


Mon avis :

" Frais ", c’est le premier mot qui me vient à l’esprit en repensant à ce livre. Douglas KENNEDY a ainsi réussi à me plonger dès les premières lignes dans cet univers complètement déjanté et tordant, dans lequel est baigné, malgré lui, Nick Hawthorne, un journaliste américain qui pour échapper à une vie trop ennuyeuse, décide de tout quitter pour le bush australien. En pleine nuit, dans ce même bush, il heurte un kangourou, le forçant à réparer sa voiture, endommagée par le choc avec l’animal. C’est à cette période qu’il rencontre (malheureusement pour lui) une jeune femme, garçon manqué sur les bords, Angie. Après quelques bons moments passés avec elle (vous voyez ce que je veux dire), il est drogué et emmené dans la ville dont est originaire Angie, Wollanup. A son réveil, il découvre qu’il est marié et qu’il devra vivre (aimer, la chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l'adversité et ce jusqu'à ce que la mort les sépare) avec Angie, dans cette ville perdue au cœur de l’Australie et habitée par quatre grandes familles totalement allumées.

J’ai tout de suite accroché à ce livre, que ce soit grâce au personnage de Nick, attachant et extrêmement drôle, ou bien à cause des habitants de Wollanup que l’on aime bien détester.
KENNEDY, en si peu de pages, parvient à nous transporter dans ce monde brut et brûlant, mettant en scène notre héros, une folle nymphomane (Angie), avec un père répugnant, violent et jaloux (Papou, le bien nommé), une mère sauvage (Gladys) et des oncles d’une idiotie sans nom (Les et Gus).

De plus, je reconnais m’être retrouvé à travers le personnage de Nick, ou plus précisément, je comprends ce qui l’a poussé à faire un tel voyage. J’admets ainsi que l’idée de quitter sur un coup de tête son quotidien pour partir à l’autre bout du monde me plaît bien. Combien d’entre vous n’ont jamais eu l’idée de pouvoir échapper à un moment donné au marasme de notre quotidien, de s’évader en voulant découvrir de nouvelles perspectives, de nouveaux lieux. Je me suis attaché à cet « Amerloque », incarnant une telle soif de découverte commune à beaucoup d’entre nous, qui est entraîné, injustement, dans cette ville écœurante tant par sa saleté que part ses habitants effrayants toujours dans l’excès.

Le petit reproche que je pourrais émettre se résume par la présence de certains termes, issus d’un vocabulaire précis de l’automobile, qui peuvent exclure les lecteurs. Nous ne sommes pas tous des experts en automobile pour savoir ce qu’est une courroie de ventilation, ou le delco.

Ma note :


Ahmad

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